Créée en juillet 2010 par la résolution A / 64/289 de l’Assemblée générale des Nations unies, l’Entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) met en œuvre des actions visant à éliminer la discrimination à l’égard des femmes et des filles, à autonomiser les femmes et à instaurer l’égalité entre les femmes et les hommes en tant que partenaires et bénéficiaires du développement, des droits de l’homme, de l’action humanitaire, de la paix et de la sécurité. Le mandat d’ONU Femmes est de diriger et de coordonner le système des Nations Unies afin de s’assurer que les engagements en matière d’égalité des sexes se traduisent par des actions dans le monde entier. L’organisation assure un leadership fort et cohérent pour soutenir les priorités et les efforts des États membres et établit des partenariats efficaces avec la société civile et d’autres acteurs concernés.
La République Centrafricaine a signé et ratifié les conventions consacrées la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF). Le pays s’est aussi engagé, à travers les Objectifs de Développement Durable, à réaliser les dix-sept (17) Objectifs de Développement Durable (ODD) dont l’objectif n°5 vise à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Toutefois, la persistance des relations d’inégalité et le manque d’équité, constituent encore un frein au développement durable du pays. Ces déséquilibres qui concernent aussi bien les domaines politique, économique et juridique, que social et culturel, constituent un obstacle à la jouissance des mêmes droits humains pour tous et toutes. Ils empêchent ainsi les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population, de jouer pleinement leur rôle dans le processus de croissance et de développement du pays. Ces inégalités se manifestent beaucoup lors des processus électoraux comme en témoignent les chiffres lors des précédentes échéances électorales : une femme seulement s’est présentée à l’élection présidentielle sur la vingtaine de candidatures enregistrées, 17 femmes élues députées sur 140 sièges que compte l’Assemblée Nationale, etc.
Afin de réduire ces inégalités entre les sexes, il s’avère essentiel que les politiques publiques intègrent de façon transversale l’approche genre pour atteindre les effets escomptés. Le gouvernement, conscient de ces enjeux, a entrepris différentes actions, dont l’initiative de la loi instituant la parité entre les hommes et les femmes en R.C.A, adoptée par l’Assemblée Nationale et entrée en vigueur en novembre 2016 et l’adoption d’une stratégie nationale genre. L’Autorité Nationale des Elections (A.N.E), organe habileté et mandaté pour l’organisation des élections en République Centrafricaine, a contribué de façon déterminante à la concrétisation des initiatives susmentionnées.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son Portefeuille Gouvernance et Participation Politique, le Bureau Pays de ONU Femmes en Centrafrique a développé des partenariats étroits avec les principaux acteurs des processus électoraux en Centrafrique. L’Autorité Nationale des Elections est ainsi l’un des partenaires privilégiés de ONU Femmes Centrafrique dans son appui pour des processus électoraux inclusifs et pacifiques. Dans le cadre des élections législatives et présidentielle de 2020/2021, ONU Femmes en partenariat avec le PNUD avait fourni une assistance technique et financière à l’ANE pour l’élaboration d’un Audit genre institutionnelle puis la Stratégie Nationale Genre et Election et soutenu l’exécution de celle-ci de 2019 à 2023.
Dans le cadre de la préparation des élections locales de 2024, l’ANE a sollicité l’appui de ses partenaires pour la mise à jour de la stratégie nationale genre et élection et le recrutement d’un (e) Spécialiste national (e) genre et élection. Le/la Spécialiste nationale genre et élection sera chargé (e) de : fournir des services professionnels, techniques, stratégiques et consultatifs pour l’intégration du genre dans toutes les activités relatives aux différentes phases du processus électoral ; Renforcer les capacités des membres du personnel et des démembrements, des agents et des acteurs électoraux sur l’intégration du genre dans la programmation et la mise en œuvre des opérations de l’A.N.E
Brève description du Poste et des responsabilités
Sous la double supervision du Président de l’A.N. E et du spécialiste Gouvernance et participation politique de ONU Femmes Centrafrique, le (la) Analyste en genre et accès des femmes aux processus électoraux, veillera à l’intégration des questions de genre sur le plan institutionnel et dans tout le processus de programmation, budgétisation de l’A.N.E. Pour cela, il/ elle devra contribuer à l’intégration du genre dans les politiques, le cadre organique, ressources et système de gestion de l’A.N.E.
Fournir un appui technique à l’intégration du Genre dans les processus électoraux en RCA
Fournir un appui à la gestion administrative et financière de Programme Gouvernance et Participation politique
Contribuer à l’alimentation du dispositif de Suivi, Reporting et Evaluation
Contribuer aux efforts de plaidoyer, de renforcement des connaissances et de communication
Valeurs fondamentales:
Compétences de base:
Compétences professionnelles:
Education:
Experience:
Exigences linguistiques:
A ONU Femmes, nous nous engageons à créer un environnement de diversité, d’inclusion et de respect mutuel. ONU Femmes recrute, emploie, forme, rémunère et promeut sans tenir compte de la race, de la religion, de la couleur, du sexe, de l’identité sexuelle, de l’orientation sexuelle, de l’âge, des capacités, de l’origine nationale ou de toute autre base couverte par la loi appropriée. Tout emploi est décidé sur la base des qualifications, des compétences, de l’intégrité et des besoins de l’organisation.
Si vous avez besoin d’un aménagement raisonnable pour soutenir votre participation au processus de recrutement et de sélection, veuillez inclure cette information dans votre candidature.
ONU Femmes applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et d’ONU Femmes, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer aux politiques et procédures d’ONU Femmes et aux normes de conduite attendues du personnel d’ONU Femmes et seront donc soumis à une vérification rigoureuse des références et des antécédents. (La vérification des antécédents comprendra la vérification des qualifications académiques et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des informations supplémentaires pour compléter la vérification des antécédents).
Note : En juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La création d’ONU Femmes fait partie du programme de réforme de l’ONU, qui vise à mettre en commun les ressources et les mandats pour un plus grand impact. Elle fusionne et s’appuie sur l’important travail de quatre parties du système des Nations Unies auparavant distinctes (DAW, OSAGI, INSTRAW et UNIFEM), qui se concentraient exclusivement sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.