Secteur de tutelle : Field Office
Lieu d’affectation: Abidjan
Catégorie d’emplois: Éducation
Type de contrat : Personnel non permanent
Durée du contrat : De 1 à 6 mois
Recrutement ouvert à : Candidats externes
Clôture des candidatures (minuit heure de Paris) : 18-NOV-2024
Valeurs fondamentales de l’UNESCO : Engagement envers l’Organisation, intégrité, respect de la diversité, professionnalisme
Contexte et justification
S’appuyant sur les enseignements tirés de BEAR I et BEAR II , l’UNESCO a lancé une nouvelle phase du projet BEAR. L’objectif général de cette nouvelle phase du projet est d’offrir de meilleures opportunités d’emploi aux jeunes d’Afrique subsaharienne et de soutenir les économies de ces pays en répondant aux besoins évolutifs du marché du travail. Afin d’atteindre ces objectifs, le système d’EFTP des nouveaux pays bénéficiaires d’Afrique de l’Ouest – Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Sierra Leone – sera renforcé et rendu plus résilient sur la période 2023-2027.
Le projet contribue aux efforts mondiaux portant sur la mise en œuvre de l’Agenda Éducation 2030, et notamment aux Objectifs de développements durable (ODD) 4 et 8 qui visent respectivement à “ assurer l’accès à tous et toutes à une éducation équitable, gratuite et de qualité tout au long de la vie,” et “promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous », aligné avec la Déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies pour la transformation de l’éducation.
Dans ce cadre, le projet contribuera également à la mise en œuvre de la stratégie de l’UNESCO en matière d’éducation. La Stratégie de l’UNESCO pour l’EFTP 2022-2029 dont la visée est de “Transformer l’EFTP pour des transitions réussies et justes” et ses trois piliers visant à : i) Développer les compétences des individus pour l’apprentissage, le travail et la vie ; ii) Développer les compétences pour des économies inclusives et durables dans la perspective des transitions numériques et vertes iii) Développer les compétences pour l’avènement de sociétés inclusives et pacifiques.
Le projet BEAR III vise plus spécifiquement à améliorer les systèmes nationaux d’EFTP en se concentrant sur trois domaines d’action clés :
• Accroître la pertinence de l’EFTP au regard des besoins de l’économie et du marché du travail ;
• Améliorer la qualité des programmes et des institutions d’EFTP ;
• Améliorer la perception de l’EFTP parmi les jeunes, les entreprises et la société.
À la suite de la formulation du projet et la mise en place des organes de gouvernance du projet, le lancement officiel du projet permettra de le faire connaitre aux acteurs de l’ETFP et marquer le début des activités de mise en œuvre.
Filières choisies
Durant l’année 2023, une série de consultations a été menée en collaboration avec le Ministère de l’ETFPA et les principaux acteurs de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle (ETFP). Ces discussions ont abouti à la sélection des filières mode et beauté, à savoir la coupe-couture, la coiffure et l’esthétique, pour être au cœur du projet BEAR III. L’approche du projet sera entièrement axée sur l’amélioration de la qualité, de la pertinence et de l’attractivité de ces métiers. En concentrant les efforts à déployer sur ces filières, il s’agira de favoriser un environnement éducatif dynamique et compétitif, répondant aux besoins changeants du marché et offrant des opportunités de formation de haute qualité pour les apprenants.
Contribution aux agendas internationaux et nationaux
Le projet contribue aux efforts mondiaux visant à mettre en œuvre l’Agenda Éducation 2030, la Stratégie continentale d’éducation pour l’Afrique (CESA, 2016-2025) et la Stratégie de l’UNESCO pour l’EFTP (2022-2029) visant à « Transformer l’EFTP pour des transitions réussies et justes ». Le projet s’appuie sur les plans et priorités de développement nationaux et régionaux de chaque pays participant et sur le travail de l’UNESCO dans la région.
Au niveau national, il est aligné sur les deux grands axes de l’action du METFPA. L’école de la deuxième chance (E2C) est un programme développé pour résorber ce stock de personnes sans emploi ou mal insérés. Il s’agit d’un programme de formation de masse, qui donne prioritairement aux bénéficiaires l’opportunité d’acquérir des compétences professionnelles et, si nécessaire, d’être accompagnés dans un projet d’insertion.
L’académie des talents (ACT) est un concept innovant qui vise à faire du dispositif de l’ETFPA un laboratoire de développement des talents des jeunes intégrant ce système de formation. Il s’agit à terme de réduire le flux de jeunes alimentant le stock de personnes sans emploi ou mal insérés. Sa stratégie consiste à entreprendre des actions qui permettront de renforcer la capacité d’accueil de l’ETFPA et d’améliorer les rendements interne et externe de ce dispositif.
L’objectif global du projet BEAR III est d’améliorer la qualité, la pertinence et l’attractivité de l’ETFP dans les pays bénéficiaires.
Centres pilotes
Cinq centres pilotes ont été sélectionnés pour la mise en œuvre du projet BEAR III.
• LPMMS de Port-Bouët (Abidjan)
• LPMMS d’Agboville
• Ecole catholique de formation professionnelle féminine Claire-Amitié (Bouaké)
• Institut de Formation Professionnelle DON BOSCO (Duekoué)
• Groupe Carine N’ d’Adjamé (Abidjan)
Objectifs et tâches
a) Faire l’état des lieux des plateformes numériques existantes :
• Recenser et analyser les plateformes numériques actuelles (observatoires, enquêtes de satisfaction des employeurs, production de statistiques, etc.) qui facilitent la mise en relation entre l’offre et la demande d’emploi dans les secteurs de la mode et de la beauté.
• Identifier les forces, faiblesses et limites de ces plateformes en termes de fonctionnalités, d’utilisation et de couverture sectorielle.
b) Identifier les opportunités de numérisation des contenus de formation :
• Cartographier les besoins et opportunités de numérisation des contenus pédagogiques des filières en lien avec les secteurs mode et beauté (Couture, coiffure, esthétique).
• Proposer des solutions innovantes pour rendre les formations plus accessibles à travers des plateformes numériques (e-learning, tutoriels en ligne, modules interactifs).
c) Analyser les besoins en termes de plateforme numérique :
• Réaliser une analyse des besoins des parties prenantes (étudiants, formateurs, employeurs) pour une plateforme facilitant l’insertion professionnelle dans les métiers de la mode et de la beauté.
• Conduire des entretiens avec des acteurs clés (centres de formation, entreprises, associations professionnelles) pour définir les fonctionnalités souhaitées d’une plateforme dédiée.
d) Appuyer le renforcement d’une plateforme existante ou développement d’une nouvelle plateforme :
• Évaluer les plateformes numériques déjà en place pour déterminer si elles peuvent être améliorées pour répondre aux besoins spécifiques du projet.
• Si nécessaire, concevoir un cahier des charges pour la création d’une nouvelle plateforme numérique mettant en avant les métiers de la mode, coiffure et esthétique.
• Contribuer à la mise en place ou la mise à jour de la plateforme choisie (en partenariat avec des développeurs ou prestataires spécialisés), en veillant à l’intégration des fonctionnalités spécifiques identifiées lors de l’analyse.
• Proposer des indicateurs de performance pour mesurer l’efficacité de la plateforme dans la mise en relation entre l’offre et la demande d’emploi.
Education
Expérience professionnelle
Compétences
Langues
Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l’UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.
L’évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu’un entretien basé sur les compétences.
L’UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l’évaluation des candidats.
Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l’étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.
L’UNESCO rappelle que la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de harcèlement. L’UNESCO s’est engagée à atteindre et à maintenir une répartition géographique équitable et diversifiée, ainsi que la parité des genres parmi les membres de son personnel dans toutes les catégories et à tous les niveaux. En outre, l’UNESCO est résolue à atteindre une diversité de personnel sur le plan du genre, de la nationalité et de la culture. Les candidatures de ressortissants d’États membres non et sous-représentés (veuillez cliquer ici pour la dernière mise à jour) sont particulièrement bienvenues et vivement encouragées. Les personnes issues de groupes minoritaires et de groupes autochtones, ainsi que les personnes handicapées, sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus grande confidentialité. Une mobilité mondiale est requise pour les membres du personnel nommés sur des postes internationaux.
L’UNESCO ne prend de frais à aucune étape du recrutement.
Veuillez noter que l’UNESCO est une organisation non-fumeurs.