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Les ressources humaines pour la santé performantes constituent un des six piliers de tout système de santé[1].
Au Burundi comme dans beaucoup de pays d’Afrique, la pénurie de ressources humaines qualifiées et motivées est identifiée comme un des facteurs majeurs qui ralentissent la réalisation des objectifs prioritaires de développement sanitaire.
Pour optimiser la gestion des ressources humaines, le Burundi a mis en place une série d’outils de pilotage régulièrement mis à jour dont les plus importants sont : la Politique Nationale de Santé, le Plan National de développement sanitaire, la Stratégie Nationale de renforcement des capacités-MFPDE 2013, la Politique nationale de développement des RHS, le Plan stratégique national de développement des RHS, les Normes sanitaires pour la mise en œuvre du PNDS au Burundi, le Manuel des normes des Ecoles Paramédicales secondaires.
Ces documents de pilotage permettent entre autres d’identifier deux objectifs prioritaires du gouvernement en matière de production des ressources humaines : Améliorer la production des ressources humaines ayant les qualifications requises pour un meilleur fonctionnement des services de santé et la réalisation des engagements du gouvernement au niveau national, régional et mondial en matière de développement sanitaire.
Parmi ces engagements il faut citer :
Un système éducatif capable de fournir des ressources humaines qui permettent à un gouvernement d’assurer un meilleur fonctionnement des services de santé et des réaliser ses engagements en matière de développement sanitaire est un signe de la pertinence sociale du curriculum de formation choisi.
D’autres parts, la formation des ressources humaines en santé doit être en phase l’évolution des technologies appliquées à la santé et des conséquences des changements de l’environnement sur la santé.
Aujourd’hui le constat est que la formation initiale du médecin généraliste ou du bachelier en soins infirmier ne lui transmet pas toutes les compétences pour permettre au gouvernement d’assurer un meilleur fonctionnement optimal des services de santé et de réaliser tous ses engagements en matière de développement sanitaire sans l’apport d’une formation continue récurrente et couteuse.
La résolution de ce problème passera par un processus de réforme du curriculum de formation du médecin généraliste et du bachelier en soins infirmier pour combler les écarts constatés.
Un Document de projet sera rédigé pour guider le processus et service d’élément catalyseur pour la mobilisation des parties prenantes.
Élaborer un document de projet pour guider le processus de réforme du curriculum de formation du médecin généraliste et du Bachelier en soins infirmier ayant les qualifications requises pour un meilleur fonctionnement des services de santé et la réalisation des engagements du gouvernement au niveau national, régional et mondial en matière de développement sanitaire.
Le document de projet est déjà élaboré, il faut maintenant poursuivre et finaliser le processus à travers les étapes suivantes :
3. MISSION ET TACHES DU CONSULTANT
Le consultant est placé sous la supervision de l’OMS en commun accord avec le MSPLS. Il /elle travaillera en étroite collaboration avec une commission mise en place à cet effet et comprenant les cadres du Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le SIDA, du Ministère de la l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique et du Ministère de l’éducation, de la formation technique et professionnelle et toute autre secteur jugé nécessaire.
4. PROFIL DE L’EXPERT
4.1. Qualifications minimales :
Essentielle : Un diplôme de Master en sciences de la santé;
Souhaitable : Une formation en élaboration des programmes de formation en santé.
4.2. Expérience professionnelle :
Essentielle : Une expérience d’au moins 7 ans dans l’enseignement des sciences de la santé au niveau universitaire ou au
niveau supérieur;
Souhaitable : Expérience pratique d’au moins 10 ans d’évaluation et de révision des programmes de formation en sciences de la santé au niveau universitaire et supérieur;
Une expérience confirmée de consultant international ;
Une expérience de travail avec les organisations ou institutions internationales.
4.3. Aptitudes requises
Avoir Une excellente connaissance du système de santé et du système éducatif du Burundi
Par Rédiger des documents de projets et de stratégies
Utiliser l’outil informatique notamment les logiciels suivant : Word, Excel, Power point
Travailler en équipe
5. DURÉE ET MODALITÉS DE LA MISSION
La durée de la consultance est de 3 mois
6. PERIODE PREVUE
Cet appui technique est prévu à partir du mois de Mai 2023
7. REMUNERATION ET BUDGET
– Honoraire : Grade : Band level B. Les couts de voyage ainsi que les livings allowances seront fournis
– L’horaire de travail est de 8 heures
8. LANGUES ET NIVEAU REQUIS:
-Excellente maitrise du français
– La connaissance de l’Anglais est un atout
9. DUTY STATION
Le consultant sera basé à Bujumbura