Secteur de tutelle : Field Office
Lieu d’affectation: Kinshasa
Catégorie d’emplois: Éducation
Type de contrat : [[Consultant]]
Durée du contrat : [[Trois mois en fonction des résultats obtenus et des besoins du ministère de la formation professionnelle]]
Recrutement ouvert à : Candidats externes
Clôture des candidatures (minuit heure de Paris) : 06-DEC-2024
Valeurs fondamentales de l’UNESCO : Engagement envers l’Organisation, intégrité, respect de la diversité, professionnalisme
1. Contexte et justification
Afin de promouvoir l’employabilité des populations, la RDC a mis en place la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025. Les perspectives énoncées dans ce document devront tendre à répondre aux différents défis de l’éducation et de la formation professionnelle.
Le système de formation professionnelle en RDC fait face à de nombreux défis qui freinent son développement. Le faible taux de fréquentation, inférieur à 25% au niveau du secondaire, met en évidence une perception négative de l’EFTP comme une voie de second choix et souligne l’absence de sensibilisation adéquate. De plus, le lien entre la formation et l’emploi est inadéquat, avec des filières dépassées, un manque de pratique et une coordination insuffisante avec les employeurs. L’état des infrastructures et des équipements est également préoccupant, avec des installations vétustes, un manque de matériel et d’ateliers, et une adaptation insuffisante aux besoins des personnes vivant avec un handicap et aux filles. Le personnel enseignant, majoritairement sous-qualifié, manque de formation continue, et le nombre d’inspecteurs spécialisés est insuffisant. Le système d’orientation scolaire et d’insertion professionnelle est déficient, laissant les apprenants faire des choix subjectifs et sans bénéficier d’un suivi adéquat. Le partenariat entre les établissements de formation et les entreprises manque de solidité, et le financement de l’EFTP par l’État est dérisoire. La RDC manque également d’un système de coordination efficace entre ses institutions de formation professionnelle et ses neuf voisins, ce qui a un impact négatif sur la sécurité, la fluidité des échanges et la circulation des biens et des personnes aux frontières. La coordination du système est également fragilisée par un manque de leadership, une absence de partage d’informations, une coordination insuffisante des activités et des zones d’intervention, et un manque de ressources financières.
Ces défis mettent en lumière la nécessité de renforcer la coordination et le pilotage du secteur de la formation professionnelle en RDC. Il est primordial de mettre en place un système de gouvernance plus solide, incluant une stratégie de développement claire et des mécanismes de suivi et d’évaluation efficaces, est primordial. Il est également capital de renforcer les capacités du personnel du ministère de la FP, en particulier dans les domaines prioritaires afin d’optimiser ses performances dans le pilotage du système de FP.
Par conséquent, le renforcement des capacités du personnel des différentes directions du ministère de la FP est une exigence qui correspond aux ambitions actuelles. Le ministère de la Formation professionnelle s’engage à renforcer les capacités de son personnel et à améliorer la qualité de l’enseignement professionnel. Pour atteindre cet objectif, le ministère souhaite élaborer un plan de formation complet et adapté à ses besoins spécifiques. À cette fin, il sollicite l’expertise de l’UNESCO à travers son programme de renforcement de capacités CapED pour recruter un consultant spécialisé dans l’identification des besoins de formation.
2. Objectifs de la Mission
L’objectif de cette consultance est de développer un plan de formation du personnel du Ministère de la Formation Professionnelle de la République Démocratique du Congo. Cela passera par un diagnostic approfondi des besoins en formation et un plan de mise en œuvre factuel. Le programme ciblé aidera les ressources humaines des différentes directions du Ministère à jouer pleinement leur rôle dans le pilotage et la coordination du secteur en complétant ou en acquérant de nouvelles compétences en adéquation avec leur fiche de poste et les enjeux technologiques.
• Analyser la situation de la formation professionnelle en RDC en relation avec la thématique centrale
• Soutenir la conception d’un outil d’analyse des besoins en formation
• Analyser les compétences/qualifications des ressources humaines en place au regard des exigences des missions dévolues au ministère de la Formation Professionnelle.
• Identifier les besoins en formation des agents et cadres du ministère.
• Élaborer un plan de formation détaillé pour le renforcement des capacités.
• Proposer des stratégies de mise en œuvre des formations.
3. Tâches et Responsabilités du Consultant
• Réaliser le référentiel des compétences professionnelles des fonctions/métiers au sein du Ministère de la Formation Professionnelle et les confronter aux ressources humaines en place .
• Conduire des entretiens avec les agents et cadres pour recueillir des données.
• Élaborer un rapport détaillé sur les besoins en formation.
• Développer un plan de formation structuré et priorisé.
• Proposer des stratégies, des méthodes et outils de formation adaptés.
• Faciliter l’atelier de validation du plan de formation avec les parties prenantes.
4. Méthodologie de travail
Le(la)Consultant (e) procédera par la méthodologie suivante :
– revue documentaire (Documents des politiques, textes relatifs à l’organisation et au fonctionnement du Gouvernement et du Ministère de la Formation Professionnelle, organigramme, lettre des missions, etc) ;
– quelques expériences des pays organisant la formation professionnelle ;
– entretiens/brainstorming avec les cadres et agents des directions du Ministère ;
– élaboration d’un plan de formation en faveur des agents et cadres du Ministère.
5. Livrables Attendus
• Rapport d’analyse des besoins en formation.
• Plan de formation détaillé.
• Outils/modules de formation.
• Rapports de suivi et d’évaluation des formations.
Éducation :
• Diplôme universitaire en management, gestion des ressources humaines, en formation professionnelle ou dans un domaine connexe.
Expérience professionnelle :
• Expérience avérée en identification des besoins de formation, en conception de plans de formation et en élaboration de modules de formation.
• Maitrise des méthodes d’analyse des besoins et techniques de formation
• Connaissance approfondie du système éducatif et de la formation professionnelle en RDC.
• Excellentes compétences en communication écrite et orale en français.
• Capacité à travailler en équipe et à collaborer avec diverses parties prenantes.
Langue :
• Excellente connaissance du Français écrit et oral
Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l’UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.
L’évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu’un entretien basé sur les compétences.
L’UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l’évaluation des candidats.
Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l’étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.
L’UNESCO rappelle que la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de harcèlement. L’UNESCO s’est engagée à atteindre et à maintenir une répartition géographique équitable et diversifiée, ainsi que la parité des genres parmi les membres de son personnel dans toutes les catégories et à tous les niveaux. En outre, l’UNESCO est résolue à atteindre une diversité de personnel sur le plan du genre, de la nationalité et de la culture. Les candidatures de ressortissants d’États membres non et sous-représentés (veuillez cliquer ici pour la dernière mise à jour) sont particulièrement bienvenues et vivement encouragées. Les personnes issues de groupes minoritaires et de groupes autochtones, ainsi que les personnes handicapées, sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus grande confidentialité. Une mobilité mondiale est requise pour les membres du personnel nommés sur des postes internationaux.
L’UNESCO ne prend de frais à aucune étape du recrutement.