Secteur de tutelle : Secteur de la communication et de l’information (CI)
Lieu d’affectation: Yaounde
Catégorie d’emplois: Etude / Evaluation
Type de contrat : Consultant National Senior
Durée du contrat : 90 Jours
Recrutement ouvert à : Nationaux du Cameroun
Clôture des candidatures (minuit heure de Paris) : 31 Juillet 2024
Valeurs fondamentales de l’UNESCO : Engagement envers l’Organisation, intégrité, respect de la diversité, professionnalisme
Dans le cadre de sa vision de développement à long terme, avec pour objectif de faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité à l’horizon 2035, le Cameroun a adopté pour la décennie 2020-2030, une nouvelle Stratégie Nationale de Développement (SND30). Ce nouveau cadre de référence de l’action gouvernementale s’articule autour de (04) quatre piliers à savoir (i) la transformation structurelle de l’économie nationale, (ii) Développement du Capital Humain, (iii) la promotion de l’emploi et de l’insertion des jeunes dans le circuit économique et enfin (iv) la gouvernance, la décentralisation et la gestion stratégique de l’Etat.
S’agissant de la gouvernance, la décentralisation et la gestion stratégique de l’Etat, les objectifs prioritaires poursuivis portent sur : la décentralisation et le développement local ; le renforcement de l’Etat de droit et la sécurité des personnes et des biens ; l’amélioration du service public de l’Etat ; la gouvernance économique et financière ; l’aménagement du territoire ; et la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme et de la citoyenneté.
Relativement au renforcement de l’Etat de droit et la sécurité des personnes et des biens, la SND 30 édicte dans sa page 98, l’objectif d’améliorer la communication institutionnelle et l’accès à l’information publique. Pour faciliter l’accès des citoyens à l’information publique, les autorités entendent : (i) améliorer le niveau de diffusion de l’information sur la mise en œuvre des politiques publiques ; (ii) améliorer les dispositifs et la performance des canaux étatiques de diffusion des informations ; (iii) renforcer la communication de proximité et intensifier les communications digitales ; (iv) optimiser les mécanismes de gestion de la Communication Gouvernementale ; (v) mettre en place un dispositif de communication de crise ; (vi) créer une base de données électronique des textes juridiques ; et (vii) élaborer une charte d’utilisation et de diffusion des documents.
Dans la perspective du renforcement de la communication de proximité pour un meilleur accès des citoyens à l’information publique, les radios communautaires rurales constituent des instruments importants de l’action gouvernementale dans l’atteinte de cet objectif. En effet, les autorités camerounaises sont conscientes du rôle de la communication de proximité dans l’accès du citoyen à l’information afin de permettre à celui-ci de prendre les meilleures décisions dans le sens de l’augmentation de ses revenus, de la commercialisation des productions, des choix pertinents en matière d’emploi, d’éducation, de santé, etc. Dans ce sens, la promotion des radios communautaires engagée depuis le DSRP d’avril 2003 se poursuit, compte tenu des impacts positifs constatés, à travers l’appui à la mise en place de nombreuses radios communautaires pour les femmes, les jeunes, en milieu rural, notamment.
Dans les faits, cette orientation se traduit par le développement depuis septembre 2013, du Projet d’appui au développement local à travers les radios communautaires, qui, à date, est rendu à sa phase de mise en œuvre avec l’UNESCO qui en assure la mise en œuvre conformément au protocole d’accord signé avec le Gouvernement du Cameroun à cet effet. Ce projet vise à améliorer l’accès des populations démunies, et principalement celles des zones rurales, à l’information, contribuant ainsi à réduire la fracture informationnelle avec les zones urbaines, qui bénéficient d’un paysage médiatique assez riche. En plus de viser également l’appropriation des infrastructures et de la gestion desdites radios par les communautés bénéficiaires, le projet a permis l’implantation et la réhabilitation d’une vingtaine de radios dans les dix Régions du Cameroun, œuvrant ainsi aux côtés d’autres initiatives similaires à renforcer la contribution des radios communautaires au développement local grâce notamment à leur proximité géographique, linguistique et opérationnelle avec leurs auditeurs.
Cependant, après plusieurs années de promotion, se pose la préoccupation du financement de ces radios afin de garantir la pérennisation et leur autonomisation.
Autrement dit, pour être pérennes, celles-ci doivent pouvoir diversifier leurs sources de financement afin de répondre aux besoins sans cesse croissants de leurs auditeurs en termes de qualité de service. D’où la nécessité d’une évaluation du financement de ces structures d’appui au développement local.
A cette fin, un consultant expérimenté en matière d’évaluation des projets de développement et des politiques publiques sera recruté pour une évaluation du financement des radios communautaires. Cette étude devrait être le résultat d’une enquête participative auprès des radios communautaires parrainées par l’UNESCO et d’autres radios communautaires. Les sources de financement, les types de fonctionnement administratif et financier devrons être exploré afin d’aboutir sur des propositions concrètes en vue d’une pérennisation de ces instruments de développement local que sont les radios communautaires.
Objectif de l’étude
L’objectif global de cette étude est d’évaluer les modalités de financement des radios communautaires afin de définir un modèle de financement adéquat, capable d’assurer un meilleur fonctionnement administratif et financier desdites radios et de garantir une vie pérenne à celles-ci.
De manière spécifique, le consultant devra :
Résultats attendus
Au terme de cette étude, les principaux résultats attendus sont :
Livrables attendus
Au terme des travaux de consultance, il est principalement attendu un rapport d’étude sur le financement des radios communautaires au Cameroun. Les produits clés attendus de cette étude sont :
– Rapport de démarrage de l’étude
– Collecte et analyse des données
– Rapport final de l’étude résumant le processus et les résultats de la consultance
Le consultant devra proposer une approche méthodologique autour des livrables susmentionnés. Cette méthodologie de travail devra être assortie d’un calendrier détaillé sur l’organisation du travail et des canevas des rapports finaux sur lequel il sera jugé. Cette méthodologie devra par ailleurs inclure un plan de rencontres et d’échanges avec toutes les parties prenantes.
Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l’UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.
L’évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu’un entretien basé sur les compétences.
L’UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l’évaluation des candidats.
Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l’étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.
L’UNESCO rappelle que la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de harcèlement. L’UNESCO s’est engagée à atteindre et à maintenir une répartition géographique équitable et diversifiée, ainsi que la parité des genres parmi les membres de son personnel dans toutes les catégories et à tous les niveaux. En outre, l’UNESCO est résolue à atteindre une diversité de personnel sur le plan du genre, de la nationalité et de la culture. Les candidatures de ressortissants d’États membres non et sous-représentés (veuillez cliquer ici pour la dernière mise à jour) sont particulièrement bienvenues et vivement encouragées. Les personnes issues de groupes minoritaires et de groupes autochtones, ainsi que les personnes handicapées, sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus grande confidentialité. Une mobilité mondiale est requise pour les membres du personnel nommés sur des postes internationaux.
L’UNESCO ne prend de frais à aucune étape du recrutement.
Veuillez noter que l’UNESCO est une organisation non-fumeurs.