L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, pour atteindre les enfants les plus défavorisés de la planète. Pour sauver leur vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel.
Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.
Et nous n’abandonnons jamais.
Pour chaque Enfant, la Protection
Le but de cette évaluation est d’appuyer les efforts du Gouvernement Comorien dans son combat pour le renforcement de la protection des enfants et des femmes et la réduction des cas de violences à l’encontre de ces derniers notamment le renforcement des services de prise en charge des victimes de violence. Cette évaluation permettra à l’UNICEF de rendre compte au Gouvernement, à l’agence coréenne de coopération internationale KOICA ainsi qu’aux principaux bénéficiaires de ce projet, en particulier les enfants et femmes, des résultats réalisés, des défis rencontrés et des leçons apprises au cours de la mise en œuvre.
L’évaluation formative de ce projet de soutien au programme de protection des femmes et des enfants permettra donc de mesurer les effets directs et indirects des interventions mises en œuvre dans les trois iles indépendantes de l’Union des Comores (Anjouan, Mohéli, Grande-Comore) sur les capacités de de prévention et de réponse à la violence qu’ont les enfants, les adolescents (garçons et filles âgés de 6 à 18 ans) et les femmes.
Elle servira de référence pour la mobilisation de financements additionnels nécessaires au Gouvernement, à l’UNICEF et aux autres partenaires pour le renforcement du système de protection de l’enfant tout en facilitant l’identification et la priorisation des appuis en fonction des besoins des enfants comoriens.
How can you make a difference? TDR Evaluation finale projet KOICA.docx
L’Union des Comores a fait des progrès importants dans l’amélioration de l’environnement protecteur pour les enfants et les femmes. Le pays a poursuivi les efforts visant à améliorer son cadre légal et le rendre conforme à la Convention relative aux droits de l’enfant. Cette dernière a été ratifiée par les Comores par décret No 91-018/PR du 15 février 1991. L’article 30 de la constitution de l’Union des Comores dispose que L’État garantit les droits de la femme, de l’enfant, de la jeunesse et des personnes vivant avec un handicap, à être protégés par les pouvoirs publics contre toute forme d’abandon, d’exploitation et de violence. En fait, le cadre juridique de l’Union des Comores est favorable à la protection de l’enfant. Un code de la famille et la loi relative à la protection de l’enfance à la répression de la délinquance juvénile ont été adopte le 3 juin 2005 et le 31 décembre 2005. Un nouveau code du travail Une la loi 2014, portant prévention et répression des violences faites aux femmes N du 22 décembre en Union des Comores. Une loi N° 14-034/AU, du portant lutte contre le travail et la traite des enfants et un nouveau code pénal ont été adoptés par l’Assemblée de l’Union le 22 décembre 2014 et le 30 décembre 2020. Cependant ce cadre juridique n’est pas appliqué et la protection des enfants et des femmes s’est dégradée au cours des dernières décennies. Les femmes et les enfants aux Comores sont fréquemment victimes d’exclusion, de maltraitance et de violence. Certaines coutumes sociales sous-tendent la perpétuation d’une culture de violence et d’abus envers les femmes et les enfants et d’impunité des auteurs. Cette situation crée des groupes marginaux, de plus en plus vulnérables, notamment les filles et les femmes. Elles sont toujours confrontées à des déséquilibres importants par rapport aux hommes et aux garçons en termes d’accès et de jouissance de leurs droits.
En 2021, l’Agence coréenne de coopération internationale KOICA, a accordé une subvention à l’UNICEF dans son programme pour la protection des femmes et enfants aux Comores. Le but ultime de ce programme (2021-2024) est d’appuyer le Gouvernement des Comores pour que le droit des enfants à la protection et à l’inclusion sociale soient réalisés de façon équitable. Il est aligné à la politique nationale de protection de l’enfant et celle sur la protection sociale. Une étude est conduite en fin 2022 pour établir les données de référence des indicateurs de ce programme dont le rapport est disponible.
Le combat pour la lutte contre les violences faites aux enfants et femmes est cruciale. Selon les résultats de l’enquête MICS-2022, 11.7% des parents ou gardiens d’enfants de 1-14ans, croient qu’un enfant doit être puni physiquement. De nombreux abus sont perpétrés contre les enfants : ils sont battus et blessés. Les jeunes filles sont victimes de viols et d’incestes qui augmentent le nombre de jeunes mères, d’infanticides et d’abandons. Le mariage des enfants reste inquiétant avec 7.7% de femmes et 3.6% d’hommes de 15-49 ans qui affirment être mariés avant l’âge de 15ans. Par ailleurs, bien que le code du travail l’interdise, le travail des enfants reste une tendance alarmante. Selon le MICS-2022, 9.1% des 5-17ans sont victimes du travail des enfants et 9,8% d’entre eux, font du travail dangereux. Ces infractions sont majoritairement commises par des membres de la famille proche. Cependant, les coutumes traditionnelles et la religion font de ces questions un tabou social, de sorte qu’elles sont sous-estimées et rarement portées devant le système judiciaire. Les auteurs restent donc impunis. Selon le MICS-2022, 17% des hommes de 15-49 ans pensent qu’il est justifié de battre sa femme. Et le plus alarmant est que 20.5% des femmes de la même tranche d’âge partagent cet avis
Pour vous qualifier en tant qu’Avocat pour les enfants vous aurez…
Pour la réalisation de cette évaluation, l’UNICEF recrute une équipe qui sera composée de trois professionnels : un Chef d’équipe qui a une expertise d’évaluation au niveau international et deux consultants nationaux qui apporteront une expertise du contexte national et seront notamment en mesure d’appuyer le chef d’équipe pour la préparation et la mise en œuvre des missions de terrain de la phase de démarrage et de la phase de collecte des données.
Les exigences spécifiques incluent :
• Avoir au moins 10 ans d’expérience dans la réalisation d’évaluations dans le domaine de la protection de l’enfance et des femmes ou dans des thématiques similaires, y compris une expérience confirmée dans des pays appuyés par le système des Nations Unies notamment l’UNICEF ;
• Avoir une bonne compréhension des problèmes liés aux droits de l’enfant, aux analyses d’équité, aux analyses sensibles au genre et aux dimensions éthiques.
• Expertise dans le domaine de la protection de l’enfance et la protection des femmes, dans un contexte de développement et d’urgence
• Excellente maîtrise du Français à l’écrit comme à l’oral (le Français sera la langue de travail pour cette évaluation et tous les livrables devront être écrits en Français) ;
• Bonne maitrise de l’anglais (le rapport final d’évaluation devra avoir un résumé en Anglais) ;
• Solides compétences en collecte et analyse de données quantitatives et qualitatives ; incluant les méthodes participatives et centrées sur les enfants et adolescents
• Une expérience d’évaluation précédente aux Comores constituerait un atout majeur.
Pour chaque Enfant vous demontrez…
Les valeurs de l’UNICEF que sont l’attention, le respect, l’intégrité, la confiance, la responsabilité et la durabilité (CRITAS).
Pour consulter notre cadre de compétences, veuillez visiter here.
L’UNICEF s’engage à promouvoir la diversité et l’intégration au sein de son personnel et encourage tous les candidats, quels que soient leur sexe, leur nationalité, leur appartenance religieuse ou ethnique, et les personnes handicapées, à poser leur candidature pour faire partie de l’organisation. Afin de créer un lieu de travail plus inclusif, l’UNICEF offre des congés parentaux payés, des pauses d’allaitement et des aménagements raisonnables pour les personnes handicapées. L’UNICEF encourage vivement le recours à des modalités de travail flexibles. Click here pour en savoir plus sur les modalités de travail flexibles, le bien-être et les avantages.
Selon la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (UNCRPD), les personnes handicapées comprennent celles qui présentent des déficiences physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables qui, en interaction avec diverses barrières, peuvent faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. Dans sa politique et sa stratégie d’inclusion des personnes handicapées 2022-2030, l’UNICEF s’est engagé à augmenter le nombre d’employés handicapés d’ici 2030. À l’UNICEF, nous proposons des aménagements raisonnables pour répondre aux besoins d’assistance liés au travail des candidats et des employés handicapés. L’UNICEF a également mis en place un service d’assistance à l’accessibilité mondiale afin de renforcer l’accessibilité physique et numérique. Si vous êtes un candidat handicapé et que vous avez besoin d’un soutien en matière d’accessibilité numérique pour remplir le formulaire de candidature en ligne, veuillez soumettre votre demande par le biais du bouton « accessibility email » sur le site web des carrières de l’UNICEF Accessibility | UNICEF.
L’UNICEF n’engage pas de candidats mariés à des enfants (personnes de moins de 18 ans). L’UNICEF applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations unies et de l’UNICEF, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus de pouvoir et la discrimination fondée sur le sexe, la nationalité, l’âge, la race, l’orientation sexuelle, l’appartenance religieuse ou ethnique ou les handicaps. L’UNICEF s’est engagé à promouvoir la protection et la sauvegarde de tous les enfants. Tous les candidats sélectionnés feront donc l’objet d’une vérification rigoureuse de leurs références et de leurs antécédents, et devront adhérer à ces normes et principes. Le contrôle des antécédents comprendra la vérification des diplômes et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être amenés à fournir des informations supplémentaires pour la vérification de leurs antécédents, et les candidats handicapés peuvent être invités à fournir des documents justificatifs relatifs à leur handicap, en toute confidentialité.
Remarques:
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à l’étape suivante du processus de sélection.
Les personnes engagées dans le cadre d’un contrat de consultant ou d’un contrat individuel ne seront pas considérées comme des « membres du personnel » au sens du statut et du règlement du personnel des Nations unies et des politiques et procédures de l’UNICEF, et n’auront pas droit aux avantages qui y sont prévus (tels que les droits à congé et la couverture de l’assurance médicale). Leurs conditions de service seront régies par leur contrat et par les Conditions générales des contrats de services des consultants et des contractants individuels. Les consultants et les contractants individuels sont responsables de la détermination de leurs obligations fiscales et du paiement de tout impôt et/ou taxe, conformément à la législation locale ou à toute autre législation applicable.
Il incombe au candidat sélectionné de s’assurer que le visa (le cas échéant) et l’assurance maladie nécessaires à l’exécution des tâches prévues par le contrat sont valables pendant toute la durée du contrat. Les candidats sélectionnés doivent confirmer qu’ils sont entièrement vaccinés contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19) au moyen d’un vaccin approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce qui doit être fait avant le début de la mission. Il ne s’applique pas aux consultants qui travailleront à distance et ne sont pas censés travailler ou se rendre dans les locaux de l’UNICEF, les lieux d’exécution des programmes ou interagir directement avec les communautés avec lesquelles l’UNICEF travaille, ni se déplacer pour exercer des fonctions pour l’UNICEF pendant la durée de leur contrat de consultant.